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Le rideau de dentelle
suivi de Le ciel, seul
La fiction est tombée, le décor itou. Désormais, le paysage est au centre. Mieux, il est un genre à part entière. Un genre qui contient tous les autres.
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Information Complémentaire
Poids | 368 g |
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Dimensions | 15 x 19 cm |
Collection | Poésie |
Date de parution | septembre 2005 |
Nombre de pages | 304 |
ISBN | 2-915232-24-5 |
ean | 9782915232240 |
Description du produit
Le rideau de dentelle et Le ciel, seul font partie d’un ensemble consacré à la question du paysage en littérature dont trois titres ont déjà été publiés : Treize jours à New York, voyage compris (éd. Le bleu du ciel, 2003) ; Restanques (éd. l’Atelier de l’Agneau, 2003) et L’articulation du visible (éd. Le Mot et le Reste, 2005). Ils marquent, chacun à leur manière, volontaire et prégnante, un engagement dans ce qu’on a appelé » l’écriture du réel « .Le rideau de dentelle, triptyque enfin publié dans son ensemble, est la rencontre d’un processus qui va mener son auteur Dehors, dans le paysage au sortir de L’Antichambre et de La Chambre. Trois mouvements pour s’affranchir des contingences, des discours et de la tentation autobiographique, trois mouvements pour trancher la question de l’écriture et se mettre en route.
Le ciel, seul, quant à lui est composé de treize paysages – ruraux, urbains ou intermédiaires – qui sont autant de propositions poétiques, alternant façons d’y aller, changements d’angle ou de vitesse, doutes et partis pris. La phrase traverse la Crau, se défait des belles images et des mirages qui collent à ses basques, se cogne à la montagne ou au ciel, bataille à Lyon, à Port-Saint-Louis ou à Manosque, réglant, au passage, quelques mythes et figures (Ponge, Giono, etc.), pour réaffirmer finalement l’énergie qui la pousse : écrire cette » prose du paysage « , soit, écrire au devant du monde.
L’expérience poétique nécessite de se confronter aux choses muettes et à leur insondable évidence.