Voir Panier «Gymnastiques d’étendues» a été ajouté à votre panier.
C’est mon vocabulaire qui m’a fait ça
« un Rimbaud rendu à la dure réalité du langage »
Jack Spicer, né en 1925, mort en 1965. N'aimait pas qu'on écrive sur sa vie. Croyait que les fantômes lui dictait ses poèmes. A écrit douze livres qui sont regroupés dans ce volume.
Parmi ceux-ci Billy the Kid, un classique adapté par le groupe Kat Onoma en 1993.
25,00€
Produit épuisé
Information Complémentaire
Poids | 500 g |
---|---|
Dimensions | 15 x 20 cm |
Collection | Américaine |
Date de parution | janvier 2006 |
Nombre de pages | 340 |
ISBN | 2-915232-27-x |
ean | 9782915232271 |
Contributeur | Eric Suchère |
Description du produit
Jack Spicer n’appartient de près ou de loin à aucun des groupes qui se partagent l’attention des lecteurs de poésie.Lié à Ducan et à Robin Blaser, Spicer était une tête de lard notoire, d’accord avec personne, bagarreur conceptuel, construisant une poétique en vis à vis c’est-à-dire en relation avec les autres. L’ensemble de ses écrits peuvent être pensés comme l’outil principal d’un global « test de poésie », qu’il s’applique d’abord à lui-même (chaque poème est son propre chirurgien et sa propre réflexion), ensuite à tout ce qui bouge de près ou de loin dans l’univers poétique.
Et l’attaque est parfois rude. Robin Blaser compare avec raison le projet de Spicer à celui de Rimbaud. Mais un Rimbaud « rendu à la dure réalité du langage ». L’essentiel de sa poésie tient en douze livres, tous traduits ici.
Né à Hollywood en 1925.
Métier : chercheur en linguistique.
Membre de l’armée républicaine de Californie qui préconise l’instauration d’une République indépendante, alliée à la France et à la Chine. Quiconque désire des informations supplémentaires peut le joindre au bar The Place 1546, Grant avenue, San Francisco. »
En 1965, à moins de quarante ans, Jack Spicer meurt de malnutrition dans le pavillon des alcooliques de l’hôpital de San Francisco.
Ces dernières paroles sont : « my vocabulary did this to me / c’est mon vocabulaire qui m’a fait ça. »